Dis, c'était quand la dernière fois qu'on a refait le monde ? Ou du moins qu'on a tenté d'imaginer ce que pourrait être nos vies si le monde tournait en synchronisation avec nos envies ? C'était quand la dernière fois ? Ca me semble si lointain, comme si le temps s'était écoulé sans nous. Ca me manque, si tu savais. Une journée toi et moi, coupé du reste de la terre à ne penser qu'à nous.
Tu te souviens, on rigolait des autres souvent. Peut-être un peu trop certains jours. C'était pas pour blesser. Mais dans nos moqueries silencieuses, on soudait notre complicité pour les jours plus fades.
On a du vieillir un peu trop, puis que l'on a plus le temps de rien. On passe à côté de tout sans comprendre qu'un jour il sera trop tard. On court après quoi, puis que le bonheur est à nos pieds et qu'on est pas foutu de le regarder en face.
On est encore des gamins, même si les jeux d'adultes on connaît depuis longtemps. Et pourtant, on s'est auto-propulsé dans ce qu'on ne voulait surtout pas.
Elle est passé où notre innocence. Elle a du se faire la malle embarquant dans ses bagages notre complicité.
Dis, on refera le monde encore ? Comme avant, enlacées dans la pénombre à imaginer un monde adapté à nos désirs. Dis moi qu'on le refera encore, que même si on y croit plus autant qu'avant, même si certains de nos espoirs ont explosé en plein vol, même si la magie a perdu son charme, même si on s'est résigné à force de douleur et de sacrifice. Je sais bien que certains de nos rêves sont morts-nés, mais doit-on pour autant avorté des autres.
Dis moi qu'on continuera de temps à temps, à se permettre quelques moments hors du temps pour refaire nos vies. Parce que ça me manque tu sais, même si je ne te le dis pas souvent. Ca me manque cruellement.
Tu te souviens, on rigolait des autres souvent. Peut-être un peu trop certains jours. C'était pas pour blesser. Mais dans nos moqueries silencieuses, on soudait notre complicité pour les jours plus fades.
On a du vieillir un peu trop, puis que l'on a plus le temps de rien. On passe à côté de tout sans comprendre qu'un jour il sera trop tard. On court après quoi, puis que le bonheur est à nos pieds et qu'on est pas foutu de le regarder en face.
On est encore des gamins, même si les jeux d'adultes on connaît depuis longtemps. Et pourtant, on s'est auto-propulsé dans ce qu'on ne voulait surtout pas.
Elle est passé où notre innocence. Elle a du se faire la malle embarquant dans ses bagages notre complicité.
Dis, on refera le monde encore ? Comme avant, enlacées dans la pénombre à imaginer un monde adapté à nos désirs. Dis moi qu'on le refera encore, que même si on y croit plus autant qu'avant, même si certains de nos espoirs ont explosé en plein vol, même si la magie a perdu son charme, même si on s'est résigné à force de douleur et de sacrifice. Je sais bien que certains de nos rêves sont morts-nés, mais doit-on pour autant avorté des autres.
Dis moi qu'on continuera de temps à temps, à se permettre quelques moments hors du temps pour refaire nos vies. Parce que ça me manque tu sais, même si je ne te le dis pas souvent. Ca me manque cruellement.
Fais moi plaisir, trouve un créneau dans ton agenda, et inscrit vite...
Refaire le monde à notre sauce, sans changer les ingrédients, juste modifier le temps de cuisson.
Désolée de ne pas prendre forcement beaucoup de temps pour la déco...