J'ai cherché des alternatives à une voie sans issue, parcouru des centaines de dictionnaire à la recherche des mots qui sauvent, pourtant le seul synonyme que j'ai trouvé à l'amour porte ton nom. J'ai cherché une alternative à toi, une potion de conte de fée pour apprendre à supporter ton absence, parcouru des milliers de livres à la recherche des recettes qui permettent l'oubli, pourtant le seul remède que j'ai trouvé à la vie porte ton nom.
Je jongles avec les mots à longueur de journées comme d'autres envoient des notes aux cieux. Mes maux s'effacent au travers des syllabes que je disperse au quatre coins de ma vie. Pourtant la solution n'est peut-être pas la puisque nos souvenirs dessinés à l'encre de métaphore ne suffisent plus à retenir l'espoir d'une conjugaison parfaite. La vérité est différente, puis qu'il y a toi, un peu plus loin moi et un nous fuyant qui ne sait comment exister.
Nos erreurs sont tatoués sous ma peau, mes analogies ne parviendront pas à gommer ces ratures qui entravent nos ardeurs. La page est saturée de fausses notes qui détonnent sur ma fierté, et quand bien même, j'encaisse les pertes, pour tenter de faire vibrer la symphonie à notre rythme, elle ne peut que trébucher sur les cadavres que l'on abandonne en dehors des placards. En demi-teinte, j'esquisse des portraits du bonheur pour les offrir à d'autres.
Tu tues l'espoir chaque fois un peu plus fort, pour ne le rallumer qu'à la lumière des soirs maussades. Notre avenir est mort-né, on lui a volé ses chances d'exister. On aurait dut avorter de nous avant même de se rencontrer, à défaut de ne pas savoir s'aimer en plein jour, on aurait éviter les dégâts collatéraux, puis que pendant qu'on flanche vers l'indécence, c'est d'autres qui trinquent de nos erreurs.
J'ai honte de nous, de ce que l'on ne sait pas être, de la facilité avec laquelle on utilise ceux qui nous entourent pour jouer plus fort encore, sans se soucier de ceux qui tombent sous le poids des coups au c½ur que l'on se donne. Je ferais partie de ceux la, un jour aussi, abandonnée sur un champ de bataille que t'auras déserté pour une autre, noyée sous l'effluve des sentiments illégaux, mon naufrage, t'es dédiée, il portera la marque de la parenthèse que l'on s'offre parfois, puisque notre histoire n'est qu'une suite de point de suspension...mon agonie sera lente. Je garderais malgré tout ma pudeur pour ne pas venir gémir à tes pieds pour un regard de plus, j'apprendrais à être celle dont tu ne veux pas ou dont tu n'as peut être jamais rien voulu.
Il n'est pas tout à fait comme j'aurais souhaité, peut être que d'autres modifications interviendront.
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broc-art, Posté le vendredi 15 mai 2009 11:22
Tres belle verve mademoiselle, j'admire...